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La revue Permanences ............................................................................................

La revue Ichtus du laïc catholique pour agir en responsable dans le champ politique, culturel et social !

 

Permanences, à la lumière de l’enseignement de l’Église catholique, participe à la Nouvelle Évangélisation en France.

La revue Permanences a pour objectif d’aider les laïcs à « agir en responsable en fonction de la réalité complète et objective des faits » comme nous y invitait Benoît XVI (1er janvier 2011).  C’est pourquoi Permanences offre à ses lecteurs analyses et éléments de formation à la lumière de l’Évangile et de l’enseignement de l’Église, en fonction de l’actualité politique et sociale. 

 

Depuis plus de 40 ans, Permanences publie analyses et arguments pour agir en vue du bien commun et déstructurer les idéologies qui sous apparence de service des droits de l’homme agissent en fait contre la nature humaine et la paix. Permanences publie ainsi sur  le mariage, la famille, l’éducation, le respect de la vie, la dignité de la personne, la charité et la solidarité envers les plus démunis, le travail et la vie en entreprise, le rôle des corps intermédiaires, la culture, les missions de l’Etat, la légitimité de la loi …

 

Après plus de 400 numéros, Permanences s’adapte aux préoccupations de la nouvelle génération française qui, plus que jamais, réclame des repères concrets pour se construire.

 

 

DE LA MELANCOLIE ................................................................................................

Romano Guardini

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Souffrir de la proximité de l’éternel

 

Mélancolie : mot désuet, assimilé aujourd’hui à la dépression et affection soignée avec des psychotropes. Pour Romano Guardini, il s’agit d’un état de dissonance intérieure, un phénomène d'ordre non psychologique ou psychiatrique, mais spirituel : une vulnérabilité provenant d'un trop-plein de sensibilité, d’un sens aigu de l'inéluctable.

L’auteur s’appuie sur le journal d’un grand mélancolique, le philosophe Søren Kierkegaard.

 

Romano Guardini (1885-1968) fait partie des grands théologiens catholiques du xxe siècle. Ses ouvrages de réflexion sur la place de la religion dans le monde moderne et ses livres de spiritualité ont connu un immense succès.

 

« La mélancolie est quelque chose de trop douloureux, elle s’insinue trop profondément jusqu’aux racines de l’existence humaine pour qu’il nous soit permis de l’abandonner aux psychiatres. »

Romano Guardini

 

Traduit de l’allemand par Jeanne Ancelet-Hustache

LA BARBARIE ..........................................................................................................

Michel Henry

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La Barbarie, Grasset 1987 ; dernière rééd. P.U.F. Quadrige grands textes, 2004

Notre monde ne va pas bien et cet essai brillant et passionné, destiné à un large public, a, hélas, encore gagné en actualité. Dès sa publication, alors que de leur côté des biologistes s’interrogeaient sur l’orientation éthique de la science, il a connu un grand succès. Son propos est de prendre en vue la catastrophe majeure de notre temps, la barbarie, et de mettre en lumière sa cause : on ne saurait y voir un fléchissement accidentel de civilisation comme il y en a tant eu. Il s’agit, montre M.H., d’une dénaturation de la vie tout entière dont l’essence est de faire effort pour se transformer et s’accomplir. Inversion de ce processus, la barbarie résulte de la progression aveugle de la technique, généralement considérée comme positive.

C’est sur les principes de sa phénoménologie que M.H. fonde l’analyse d’une catastrophe qui touche en réalité à l’historial. La crise actuelle lui fait définir la relation de la culture à la vie, la nature de la science, celle de la technique, ainsi que celle de la communauté, de la société, du travail, le tout en faisant retour au concept central de sa phénoménologie fondée sur le pouvoir de l’individu. Ce texte est un manifeste en faveur de la vie et non le pamphlet que certains ont cru lire.

ÉLISABETH ET FELIX LESEUR ................................................................................

Itinéraire spirituel d'un couple

Bernadette Chovelon

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Présentation :

Élisabeth et Félix Leseur sont apparemment un couple comme les autres. Ils sont très unis dans le confort de leur vie de notables, leurs voyages, leurs sorties, leur entente intellectuelle, leur culture.
Ils s'aiment profondément, malgré ce qui les sépare : Élisabeth est très croyante alors que Félix, proche des hommes politiques des années anticléricales de la France, est athée et profondément hostile à toute forme de religion.
Par leurs nombreux écrits rassemblés pour la première fois, Élisabeth et Félix témoignent du surprenant et intelligent parcours de leur couple dont l'amour a grandi malgré les divergences et les souffrances de chacun. Le respect des croyances de l'autre, leur tolérance et leur admiration mutuelle ont fini par les unir.
Leur spécificité apparaît dès le jour de leur mariage. Élisabeth, dans le silence et le secret, prie et sème des graines pour le retour à la foi de son époux. Elle n'en récoltera pas les fruits puisqu'elle meurt prématurément d'une maladie incurable qui l'aura fait souffrir toute sa vie. Elle a souvent répété cette parole de l'évangile de saint Jean : «Si le grain ne meurt...»
Ce n'est qu'après la mort de son épouse que Félix comprendra combien elle puisait son amour et sa force en Dieu. Après la lecture de ses cahiers, il changera radicalement de vie à la surprise de sa famille et de ses amis. Il se convertira et deviendra père dominicain et prêtre.
L'itinéraire étonnant de deux êtres d'exception, un livre limpide, passionnant et très actuel, indispensable au moment où la famille est au centre des débats dans l'Église.

Bernadette Chovelon, docteur es lettre et philosophie est spécialisée dans la psychologie et la spiritualité du couple. Elle a également publié plusieurs biographies.

L’ÉGLISE N’A PAS DIT SON DERNIER MOT ...............................................................
Petit traité d'antidéfaitisme catholique

Matthieu ROUGÉ

 

L'Église n'a pas dit son dernier mot constitue une réponse vigoureuse, argumentée et vivante au déclinisme qui a souvent cours à l'extérieur comme à l'intérieur de l'Église.

Ce livre s'adresse à l'honnête homme, croyant ou non, s'intéressant à ce que le catholicisme signifie et devient dans la France d'aujourd'hui. Son objectif est double : mettre en lumière les signes de vitalité et les promesses de renouveau, tout en relevant des exigences de purification et de réforme. La réflexion de Matthieu Rougé - sur la laïcité, la culture, le rapport homme-femme, le service des plus pauvres, la vie spirituelle... - s'appuie sur deux expériences particulièrement riches : trois années de collaboration quotidienne, comme secrétaire particulier, avec le cardinal Jean-Marie Lustiger et neuf ans de présence pastorale auprès des parlementaires français.

NOUVEAU  ANTHROPOLOGIE ET POLITIQUE 1&2 ....................................................
Bruno de Saint Chamas et Florence Simon

 

On parle aujourd’hui d’un réveil des consciences mais où trouver la lumière capable d’éclairer sans tromper ? Sur quelle vision de l’homme fonder la politique ?
Jean-Paul II peut être choisi comme guide pour répondre à la question anthropologique fondamentale qui vise à comprendre l’homme, et pour agir dans une situation politique où il est si facile de se convaincre que le sens de l’histoire a déjà décidé notre avenir. Ce que Jean-Paul II a enseigné, il l’a lui-même vécu. A partir de son expérience et de ses textes (plus de 250 extraits) mis en perspective dans un même livre, le lecteur trouvera un guide pour découvrir le parcours qui l’a conduit dans la situation dramatique du monde à se passionner pour l’homme et inverser « avec une force de géant » une situation politique que l’on croyait irréversible. 


« Celui qui suit attentivement ce parcours en retirera au moins trois fruits : l’affermissement de son jugement sur ce qu’il vit et est appelé à vivre, condition indispensable de la liberté intérieure au milieu d’un monde où les aveugles guident les aveugles ; une meilleure perception de ce qu’il peut apporter à notre société et de ce qui mérite qu’on se dépense pour elle, à l’heure où l’on a moins besoin d’action que de déterminer quelles actions servent le bien commun et la justice ; enfin, une plus grande proximité avec le Christ rédempteur, et par voie de conséquence la découverte du chemin de l’espérance, cette espérance qui affranchit du marasme ambiant, qui restaure l’amour du prochain, qui fait désirer Dieu ». 
Fr. Emmanuel Perrier, o.p., Préface

 

ADIEU SIMONE ! .....................................................................................................

Gabrielle Cluzel

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Les dernières heures du féminisme.

« Je n’ai pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à travers le monde. De remonter à l’âge de pierre pour étudier la condition de la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux seulement évoquer ce que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de Kiraz, que l’on trouvait sur les barricades de mai 68, devenu ce féminisme imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faisant, que l’on trouve à présent sur les ruines de mai 68. Une rombière acariâtreet autoritaire avec sa moitié, l’homme occidental, faible et maigrelet, qu’elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête baissée... mais une rombière laxiste, aveugle, et masochiste avec les enfants qu’en couchant avec l’amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux. » 

UN REGARD PEUT TOUT CHANGER. LES CONSEILS IMPERTINENTS D´UN CONSULTANT .........................................................................................................

Aubry PIERENS

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Pourquoi des décisions politiques ou entrepreneuriales échouentelles ? Pourquoi hésitons-nous à adhérer à des projets venus d’en haut ? Pourquoi manquons-nous d’enthousiasme en début de journée ? Parce que nous ne savons plus regarder, répond l’auteur de cet essai décapant. Stressés, le nez dans le guidon, nous nous berçons d’illusions dans les conventions. Du coup, nous vivons à la périphérie de nous-mêmes. Nous ignorons en vue de quoi nous vivons et nous agissons. Comment retrouver le zèle de l’espérance, de la confi ance, de l’invention, de l’harmonie sociale et de la réussite partagée ? En devenant visionnaire, recommande Aubry Pierens. Cette faculté de clairvoyance n’est pas l’apanage d’une élite. Mais le bien commun des leaders et des innovateurs véritables. 

Aubry Pierens, conseil en stratégie et management, a puisé dans plus de trente-cinq ans d’expériences professionnelles ou personnelles des observations fortes dont la prise de conscience et la mise en pratique de leurs enseignements pourraient changer profondément notre rapport au monde, à la vie et au temps qui passe.

DU POLITIQUE CHEZ THOMAS D'AQUIN ...................................................................

François Daguet

 

La pensée politique de saint Thomas d’Aquin est peu connue parce qu’il ne l’a pas réunie dans un ouvrage unique. Et pourtant, la synthèse qu’il opère entre le droit romain renaissant et la politique d’Aristote redécouverte, rapportée à la Révélation chrétienne, aboutit à une œuvre qui ne laisse de côté aucune des grandes questions politiques de son époque. Cette œuvre, en son temps, a redonné vie à la pensée politique en Occident, puis a animé tous les débats des derniers siècles du Moyen Âge et, finalement, préparé les grandes transformations de l’époque moderne.

 

RÉSISTANCE AU MEILLEUR DES MONDES .............................................................  Eric Letty et Guillaume de Prémare            
                         

En 1932, l’écrivain britannique Aldous Huxley publie un roman d’anticipation, intitulé Le Meilleur des mondes. Il y décrit un État mondial administrant une société eugéniste idéale, sans violence, entièrement reconfigurée par la science, la technique et des mœurs nouvelles : la famille n’existe plus, la maternité est taboue, les enfants sont créés en laboratoires, développés par ectogénèse dans des flacons et conditionnés dès le plus jeune âge ; la sexualité n’est plus procréative, mais uniquement tournée vers le plaisir ; les sentiments amoureux et la fidélité n’ont plus cours. Nous voici plongés dans la société utopique par excellence.  Près d’un siècle plus tard, ce qui relevait de la simple fiction est devenu réalité. N’assiste-ton pas, en effet, à une révolution insidieuse de la culture et des mœurs, notamment familiales ? Fruit d’un progressisme scientifique à outrance, cette révolution, promue par des institutions internationales, défendue bec et ongles par toutes sortes d’idéologies de « déconstruction » et de puissances d’argent aveugles, cette révolution porte en germe l’homme nouveau imaginé par Huxley.

Résister au « meilleur des mondes » est un combat d’actualité. D’une certaine manière, le vaste mouvement populaire qui s’est levé contre la loi Taubira, la PMA et la GPA, dans le sillage de la Manif pour tous, constitue un acte fondateur de résistance à l’avènement d’une nouvelle utopie totalitaire

LES DESHERITES OU L'URGENCE DE TRANSMETTRE ............................................

François-Xavier Bellamy                                                                

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50 ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, François-Xavier Bellamy fait le constat alarmant d'une rupture des générations, l'une se refusant de transmettre son savoir, son héritage, à l'autre, et compromettant ainsi les fondements et l'avenir de notre société.

« Ne pas nous remettre en question, laisser s'imposer le climat de pauvreté intellectuelle et spirituelle qui naît de notre passivité, ce serait devenir coupables ou complices de ce crime contre notre propre humanité. Quand reconnaîtrons-nous enfi n la valeur de ce qui nous a été donné ? Quand renoncerons-nous à l'ingratitude des esprits forts, qui oublient d'ou leur vient la liberté qu'ils ont conquise ? Quand auronsnous l'humilité de nous découvrir héritiers de ce trésor qu'est la culture qui nous précède, mûrie pour nous pendant des millénaires par le travail des hommes marchant vers leur propre humanité ? Et ce trésor, quand l'offrirons-nous à nos enfants, augmenté pour eux de notre propre effort ?
Il n'est pas de plus urgente ni de plus belle mission que de transmettre l'héritage culturel qui peut seul constituer pour l'avenir l'unité de notre pays, en même temps que la liberté de ceux qui y vivront.
Je ne crains pas le choc des cultures, mais le choc des incultures. »

SACRE ART CONTEMPORAIN .................................................................................

Aude de Kerros

 

Évêques, Inspecteurs et Commissaires 

Le livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l’angle particulier du lien qui existe entre la création, l’art et le sacré.   

Depuis plusieurs décennies existent des relations nouvelles entre le religieux, le sacré et l’art subventionné par l’Etat.  C’est au départ  une querelle de clercs, mais elle apparaît aujourd’hui de façon récurrente dans les grands médias. Trois scandales récents ont entraîné des réactions de la rue. 

Le livre commence par l’évocation des affaires « Piss Christ », Castellucci (« Sur le visage du Christ ») et Garcia (« Golgotha picnic »)… 

Un  art, subventionné par l’Etat, fondé sur le choc, le blasphème et la provocation, pose désormais problème. Le phénomène  dépasse le milieu de l’art de l’Eglise et du Ministère de la culture et rejoint les préoccupations de l’homme ordinaire.  Ces spectacles sont très visibles grâce à l’argent public et remettent en cause les  valeurs, les croyances et l’imaginaire de chacun. 

- Que s’est-il passé en France dans le domaine de l’Art Sacré, ces dernières décennies ? Comment s’est élaborée l’alliance qui existe aujourd’hui entre l’Eglise et l’Etat ? Quelles en sont les conséquences. L’Eglise fait aujourd’hui la promotion de l’Art Contemporain et légitime le monopole de l’Etat sur tous les aspects de la création. .  

- À quoi sert « l’Art contemporain dans les Eglises »? Qui instrumentalise qui? Quelles idées, quel discours, quelle "théologie" de l'Art Contemporain président à cette étroite collaboration des quatre clergés : ecclésiastiques, inspecteurs de la création, journalistes, universitaires ?… 

 

 

JE REFUSE! L'OBJECTION DE CONSCIENCE, ULTIME RESISTANCE AU MAL ..........

François de Lacoste Lareymondie

 

 

Comme un lointain écho au célèbre « J’accuse » de Zola, « Je refuse ! » décortique le concept de l’objection de conscience. L’objection de conscience est une question éthique et politique majeure. Il existe en fait peu d’écrits sur le sujet alors qu’elle peut concerner beaucoup de personnes qui voudraient résister à ce qu’elles considèrent comme mal. De grandes figures de l’objection de conscience (Thomas More, Baudouin 1er de Belgique, Franz Jägerstätter) servent de trame à la réflexion. L’auteur montre l’étendue du périmètre dans lequel elle peut se déployer. Avec un réel souci pédagogique il explique les concepts en jeu (liberté, tolérance, vérité, autorité, responsabilité, discernement, prudence), en les replaçant dans leur contexte historique et philosophique, sans en omettre la dimension spirituelle. Il prend le soin de mettre en lumière le moment où la question de l’objection de conscience apparaît et les écueils à éviter. 
En fin d’ouvrage il présente un guide de conduite pratique pour toute personne confrontée un jour à cette question.

Points forts
- Une réflexion construite et documentée,
- Des mises en situations concrètes,
- des exemples parlants, d’hier et d’aujourd’hui,
- Un auteur engagé.

Public
Les professionnels de la santé, de la justice, de l’information ou de la défense et les acteurs de la vie économique.

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LES HOMMES DE L'ETERNEL .................................................................................

Gustave Thibon

 

Gustave Thibon a donné d’innombrables conférences durant près d’un demi-siècle. S’adressant au grand public, il avait ce don de faire partager à tous non pas les mêmes vérités à la même profondeur, mais les mêmes vérités à des étages divers, des « lieux communs » jusqu’à « la porte infranchissable » afin que chacun pût à son niveau en être éclairé et nourri car « l’évidence la plus commune, si elle pénètre le fond de l’âme, se transforme en révélation inépuisable ». 
Ses paroles nous donnent le courage de suivre son ultime recommandation : « Je ne veux pas vous amener à penser dans le même sens que moi, mais à penser vous-mêmes, dans votre sens propre. »


 

ELOGE DE L'ACTION POLITIQUE .............................................................................

Thierry-Dominique Humbrecht

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Le vernis de la pensée unique se craquèle enfin. Une supposée génération politique se lève, composée de chrétiens et de non chrétiens. Elle veut passer à l’action et s’illustrer dans le débat.

Savent-ils, jeunes ou adultes, ce qu’ils veulent et quels moyens prendre ? Sans une pensée, l’action tourne court. Sans compétence, nul n’est respecté. Beaucoup déplorent le manque d’épaisseur humaniste de la classe politique. Pourtant, tout les pousse, le moment venu, à se comporter comme les autres.

Des questions se posent : légitimité de l’ambition, fins du politique, équilibre du nécessaire et du possible, manipulation des passions publiques, rayonnement professionnel, disponibilité des acteurs, recherche des terrains d’entente. En outre, pour les chrétiens, place du témoignage dans une société sécularisée, rêve d’une chrétienté dans un pays apostat.

Néanmoins, Dieu semble redevenu un acteur politique. La neutralité démocratique sait-elle quel rôle lui faire JOUER, son meilleur ou bien son plus mauvais ? La laïcité est-elle capable d’arbitrer les religions, comme elle le prétend ?

 

LE MULTI-CULTURALISME COMME RELIGION POLITIQUE .....................................

Mathieu Bock-Côté

                                                                          

Le multiculturalisme serait l’alpha et l’oméga de la démocratie, le seul visage possible de la modernité. Mais comment en sommes nous arrivés là ? Comment des intellectuels ont imposé à la France et aux nations occidentales la notion d’« identités particulières », et comment lui ont-ils retiré celle d’« identité commune » ? Qu’est-ce qui se cache derrière le culte de la diversité ?
Pour Mathieu Bock-Côté, mai 1968 marque le début d’une révolution inventée par une gauche métamorphosée. Constatant l’effondrement du marxisme, elle a inventé l’égalitarisme identitaire. Critique de l’Occident, déconstruction des traditions, invention de l’antiracisme, telles ont été les étapes d’un redoutable projet : la
confiscation de la démocratie par une minorité.
S’inspirant des oeuvres des plus grands penseurs de la modernité, de Tocqueville à Muray, en passant par Marcel Gauchet, Raymond Aron ou encore Jean-Pierre Le Goff, revenant sur cinquante ans de vie intellectuelle, de la faillite du communisme à la création de la contre-culture, en passant par l’avènement du droit de l’hommisme
et de l’idéologie antidiscriminatoire, Mathieu Bock-Côté propose le décryptage lucide et sévère d’un autoritarisme qui ne dit pas son nom.
Sociologue (Ph. D), chroniqueur, figure de la vie intellectuelle québécoise, Mathieu Bock-Côté collabore au Débat, à Commentaire et au Figaro. Il est l’auteur de plusieurs livres

 

NOS LIMITES pour une écologie intégrale .............................................................

Gaultier Bès avec Marianne Durano et Axel Norgaard Rokvam

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"No limit !" : notre société est devenue une usine à frustrations. "Toujours plus !", promet-elle aux foules globalisées, comme si le réel devait se plier à nos caprices. Mais ce qui est illimité est fade, informe, évanescent : émanciper l’individu de gré ou de force, l’arracher à ses déterminismes, c’est le soumettre aux marchands de chimères. Une fois abolies les frontières entre les cultures, entre l’homme et l’animal, l’homme et la machine, l’homme et la femme, que reste-t-il au consommateur déraciné ? Le double empire de l’artificiel et de l’argent, qui s’empare du plus intime de nos vies et saccage nos écosystèmes. 

S’opposer à cette fuite en avant destructrice, c’est faire le choix radical de la sobriété. Moins mais mieux : vivre plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre. Veiller sur l’avenir, en respectant notre fragilité et celle de notre environnement. Face à la technique sans âme et au marché sans loi, l’écologie intégrale offre ainsi l’espérance d’un monde à la mesure de l’homme, fondé sur l’entraide et le don – fruits de nos limites.

Les auteurs : Gaultier Bès, 25 ans, est professeur agrégé de Lettres modernes dans un lycée public de la banlieue lyonnaise.
Marianne Durano, 22 ans, étudie la philosophie à l’École Normale Supérieure de Lyon.
Axel Nørgaard Rokvam, 26 ans, est relieur à Paris.
Tous trois ont été parmi les initiateurs du mouvement des Veilleurs.
Les droits d’auteur de ce livre sont reversés à la Fondation Espérance banlieues.

 

RADICALISONS-NOUS ! ........................................................................................

Gaultier Bès

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Célèbre est l’adage : quand on veut noyer son chien, on l'accuse de la rage. En amalgamant toutes les formes de contestation radicales à l'extrémisme le plus brutal, la société du spectacle neutralise les véritables radicalités. Ce faisant, elle nous  interdit de changer d’imaginaire et de structures. Et si vous n'êtes pas contents, nous somme-t-elle,  vous n'avez qu'à voter! Aller-retour à la niche électorale, et pop-corn le soir devant la télé ! À la veille d’échéances électorales dont l’enjeu n’est qu’une fabrication marchande,  ces méditations sur la racine dénoncent aussi bien les prophètes de l’open-space et de la « mondialisation heureuse » que les extrémismes de tous poils.   Pour que l’arbre France retrouve enfin ses feuilles, il est temps d’aller puiser dans nos racines. Radicalisons-nous !

 

Cet ouvrage propose cinq grandes pistes de réflexion sur l’enracinement, un concept qui gagne du terrain sur la scène médiatico-intellectuelle. Alors que les échéances électorales occupent l’attention, ce livre entend s’inscrire dans le débat politique en proposant des méditations poétiques et engagées. À la suite de la philosophe Simone Weil, Gautltier Bès éveille le lecteur à une critique sans compromis  des partis politiques en prônant un enracinement local loin des structures technocratiques. 

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